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Le Monde de Mara
4 décembre 2010

Le douzième évangile: les femmes préfèrent les femmes

Le douzième évangile: les femmes préfèrent les femmes de Jacques Guyonnet

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Il s'agit d'une lecture en partenariat avec Bob et les éditions de la Margelle

Publié par les éditions de la Margelle
22 euros
319 pages
première publication: 2010

Résumé:

Mélissa, obsédée sexuelle notoire et reporter vedette du plus grand Zine des États-Unis d’Europe se voit confier par sa rédactrice en chef une mission super-dangereuse ?: remonter le temps avant Evène (Avant les Événements) et découvrir « Ce que les femmes préfèrent« . Elle y parviendra avec l’aide de Dieu (que la traque théologique des Américains a fait chuter dans le contingent) qu’elle tentera de séduire et de Des Ombres, un compositeur aussi énigmatique que romantique qui, sans le savoir, est à l’origine de l’Univers. Le joueur masqué (Dieu ou l’auteur) joue avec Mélissa comme avec une balle de flipper. Elle est envoyée dans le New York des années 60 et déjoue les avances d’un certain Salman Rushdie, participe à la plus grande rave lesbienne de Californie où elle baise un requin, se trouve à Wall Street chez l’infâme Fuld aux débuts de la crise, est enlevée par la terrible nazie Hannelore et sera torturée dans une île grecque par les Bitenberg, maîtres du monde. Elle passe également en Allemagne, à Stuttart, là où un apprenti sorcier joue avec les pouvoirs de la musique. Au final, on descendra le Ruban O’ (le Temps) de quelque quinze milliards d’années pour assister à la formation de la soupe primitive et des lois qui vont la régir pour nous donner naissance. Une occasion unique pour Mélissa de modifier le futur… et de revenir régler ses comptes. Dès le début on bascule dans une société de femmes et le titre de l’ouvrage fait penser à un L World, un monde de lesbiennes déchaînées. La conclusion sera plus subtile mais chut… nous n’écrivons ceci que pour vous mettre l’eau à la bouche. Le récit est souvent dramatique ou rêveur, usant du temps gelé ou suspendu, mais il reste fidèle au style série noire ou à celui du Privé à la Chandler ne ratant aucune occasion de placer une bonne punch line. Le détective cosmique est une femme, une agitée, une séductrice, une folle de sexe bien dans la peau des autres toute race et couleurs confondues. Au fil de ce roman, Mélissa qui est l’interface sexuelle universelle, va sacrément évoluer… Les livres de Jacques Guyonnet ressemblent à une immense fourmilière ou à un labyrinthe géant dans lequel, au fil de douze romans, des personnages et des thèmes se croisent, se reproduisent et jouent à cache-cache les uns avec les autres en défiant toute chronologie. Dans celui-ci, Mélissa écrit malgré elle le Douzième évangile et l’auteur se dévoile en proposant ses Mémoires d’Ante Tombe et nous dit quelques mots de son parcours.

Commentaire:

Je me suis lancée dans cette lecture sans savoir où je mettais les pieds. Le résumé avait l'air totalement loufoque et il m'avait intrigué au plus haut point.
Malheureusement, la sauce n'a jamais prise. Impossible pour moi de me passionner pour les aventures de Mélissa. J'ai fait de nombreuses pauses dans ma lecture, avant de capituler et d'abandonner ma lecture. Continuer était au-dessus de mes forces.
Premièrement, je n'ai pas accroché au personnage principale, ce qui chez moi est très mauvais signe, voir rédhibitoire. De plus l'auteur use (et abuse en fait) des notes de bas de pages. Et impossible de ne pas les lire car sans elles on ne comprend pas grand chose à l'histoire. En effet, l'auteur invente bon nombre de mots dont la définition se trouve en bas de page. Cela case le rythme, c'est insupportable. Déjà que j'ai eu du mal avec le style de l'auteur.
Pour couronner le tout, des problèmes d'impressions gâchent la lecture. Certains mots sont collés, il n'y a pas d'espace. Chez moi, ça laisse tout de suite une mauvaise impression.
Vous l'aurez compris, je ne suis pas prête de rouvrir un livre de Jacques Guyonnet. Cette première rencontre ratée sera sans doute la dernière. Je remercie néanmoins Blog-O-Book et les éditions de la Margelle pour cet envoi.

Abandon en novembre 2010

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