Le temps suspendu de Valeria Parrella
Publié par Seuil
154 pages
16,50 euros
première publication: 2008
traducteur: Dominique Vittoz
titre original: Lo spazio bianco
Résumé:
" Attendre n'est pas mon fort, attendre sans savoir a été la plus grande incapacité de ma vie ", déclare l'héroïne de ce roman.
Et pourtant. Enseignante en formation continue, Maria se dépense sans compter pour ses classes de camionneurs et de femmes de ménage en quête d'une seconde chance. Enceinte à quarante-deux ans, elle accouche d'une grande prématurée. Commence alors la traversée d'un temps suspendu : pendant deux mois, derrière le hublot de la couveuse, Maria observe Irene sans comprendre si son bébé est en train de mourir ou de naître.
Autour d'elles, un monde insolite, les banquettes de la salle d'attente et le langage crypté des machines de réanimation, les infirmières, les autres mères ; et un médecin plus humain ou juste plus jeune. Un peu plus loin, le centre d'enseignement pour adultes, où immigrés et autres laissés-pour-compte du système scolaire essaient tant bien que mal de jouer les bons élèves. Enfin, en toile de fond, Naples, impitoyable mais captivante, est pour Maria tantôt la meilleure des compagnies, tantôt le pire obstacle.
Dans un style rapide et allusif, Valeria Parrella invente une voix pour l'espoir et la hargne d'une femme devenue mère en sursis.
Commentaire:
Lecture un peu différente aujourd’hui avec un roman sur la maternité. Il s’agit d’un livre que ma soeur m’a donné, de moi-même je ne serais jamais aller vers lui.
La narratrice vient d’accoucher prématurément d’une petite fille. Celle-ci est placée en couveuse, entre la vie et la mort. Commence alors pour cette mère une attente difficile. Elle est mère sans l’être, difficile pour elle d’appréhender son nouveau statut. Commence alors une attente où ses souvenirs d’enfance vont se mêler à ses sentiments présents.
C’est une lecture très différente de mes lectures habituelles. J’aurai pu passer un bon moment, mais le sujet ne m’a pas emballé plus que ça. Il faut dire que la maternité se n’est pas mon truc pour le moment. Je ne suis donc pas attachée à Maria. De plus, elle fait référence à des périodes de l’histoire italienne que je ne connais pas. Par moment, je n’arrivai pas à voir où ses souvenirs l’emmenaient.
Mais malgré cela, le style est agréable à lire. Les pages défilent d’elles même, je suis juste restée en dehors du roman…
Lecture en février 2016