L’insoutenable légèreté des scones de Alexander McCall Smith
Le tome 5 de la saga “Les Chroniques d’Edimbourg”...
Publié par 10/18
429 pages
8,10 euros
première publication: 2008
traducteur: Nadège de Peganow
titre original: The Unbearable Lightness of Scones
Résumé:
Pour un simple observateur, l'admirable ville d'Édimbourg - lieu d'élection des philosophes éclairés ou l'on déguste de savoureuses pâtisseries avec le thé - peut sembler préservée des émotions fortes. Pourtant, au 44 Scotland Street, quand Matthew et Elspeth s'engagent dans l'aventure risquée du mariage, l'extravagant peintre Angus Lordie a le pressentiment d'un désastre. Irène quant à elle est sidérée d'apprendre que son fils Bertie nourrit un projet inacceptable tandis que le superficiel Bruce subit le premier refus de sa vie. Sans parler d'un énorme gangster qui arrive de Glasgow avec des cadeaux...
Commentaire:
Le tome 4 m’avait légèrement déçu et j’attendais donc beaucoup de cette suite. Lire un tome des Chroniques d’Edimbourg, c’est comme retrouvé de vieux amis. Au début, on a du mal à savoir où on les avait laissé et puis ensuite les souvenirs remontent. Et comme dans toute bande d’amis, il y a ceux qu’on préfère et ceux dont on préférerai se passer. Voilà mon sentiment après lecture de ce tome 5: mitigé.
Si j’ai été ravie de retrouver certains personnages (Bertie en tête), les histoires de certains ne m’ont pas passionné. Par exemple, Antonia qui me laisse totalement indifférente ou bien Matthew que je trouve sans consistance (en espérant que Elspeth le transforme).
Nous suivons toujours la vie quotidienne des personnages, simple ou extraordinaire, drôle ou triste. Ce roman est à picorer, chapitre par chapitre. Les chapitres courts empêchent de se lasser d’un personnage ou d’une situation.
Le héros de cette série est toujours pour moi le petit Bertie qui dans ce tome décide de devenir scout. Mais ça ne va pas être facile avec sa mère. Mais il pourra compter sur des soutiens inattendus. Il va vivre de nouvelles aventures, et quitter un peu les jupons de sa mère (chose dont il rêve depuis des années).
C’est toujours un plaisir de retourner au 44, Scotland Street même si je trouve que la série a perdu son charme du début. Mais je reste fidèle et je lirai la suite (qui se trouve dans ma PAL), en espérant pouvoir la caser rapidement dans mon planning lecture.
Si vous ne connaissez pas encore cette série, je vous la recommande! Découvrez le tome 1 pour faire la connaissance des personnages hauts en couleur créés par Alexander McCall Smith!
Lecture en avril 2015
Lecture dans le cadre de ma PAL Printemps 2015
Du même auteur:
"Série Scotland Street" 44, Scotland Street; Edimbourg Express; L'amour en kilt; Le monde selon Bertie;