Les tambours de l’automne de Diana Gabaldon

 

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Le tome 4 de la saga “Le cercle de pierre / Le chardon et le tartan”...

 

 

Publié par J’ai Lu 

924 pages

plus disponible (disponible uniquement dans la nouvelle édition 2 volumes en 1 chez Presses de la Cité)

première publication: 1997

traducteur: Philippe Safavi

titre original: Drums of autumn

 

 

Résumé:

 

Juin 1767. Afin de vibrer pleinement à l'unisson de leur profond amour, Jamie et Claire voguent vers la Caroline du Nord. Restée seule dans un XXe siècle sans saveur, Brianna, leur fille, n'a qu'une hâte : percer le secret de sa naissance, pénétrer dans ce "cercle des fées" qui peut lui ouvrir les portes du passé comme l'anéantir à jamais, et agir sur le destin qui réserve à ses parents une mort atroce. Pour qu'enfin, dans la paix, tous les Fraser répondent d'une seule voix à l'appel de leur clan.

 

 

 

Commentaire:

 

Attention!! Spoilers sur ce tome et les précédents!!

 

Au-revoir l’Ecosse, bonjour les colonies du Nouveau Monde! 

A la fin du tome précédent, Jamie et Claire avait récupéré Petit Ian et étaient enfin libre de vivre leur vie. Ce tome, c’est le début de l’installation en Caroline du Nord, le début d’une nouvelle ère. Après l’Histoire de l’Ecosse, Diana Gabaldon s’intéresse à l’Histoire des Etats-Unis (du moins à ses débuts). Car pour le moment, ce n’est encore qu’une colonie anglaise. Claire et Jamie décide néanmoins de s’y installer. Une concession leur est octroyée, à eux de s’y installer et d’y créer une communauté. Pour peupler ses terres, Jamie fait appel à ses anciens co-détenus de la prison écossaise où il avait passé quelques années. Alors que lui était gardé sur le sol anglais, les autres prisonniers avaient été déportés dans les colonies. La plupart répondront présent à l’appel de Jamie.

Outre les anciens prisonniers, on retrouve d’autres connaissances dont Lord John, pour mon plus grand plaisir. Il n’est jamais bien loin de nos héros. 

Mais ce tome introduit également de nouveaux personnages que l’on retrouvera souvent au cours de cette longue période américaine. Tout d’abord, Jocasta Cameron, la tante de Jamie, mais surtout la soeur de Dougal et Callum MacKenzie. Et autant vous dire qu’elle n’a rien à envier à ses frères. Les MaCkenzie sont toujours aussi rusés, quelque soit le continent sur lequel ils se trouvent. Veuve, elle entend bien diriger son neveu comme elle l’entend. 

Et enfin, c’est ce tome qui introduit le nouveau “méchant”. Black Jack Randall était détestable et immonde, Stephen Bonnet n’a rien a lui envier. Pourtant, lors de la première rencontre, on ne peut pas imaginer le mal qu’il fera dans le futur aux personnages. A chaque fois, j’ai envie de dire à Jamie de ne pas l’aider. Chaque membre de la famille aura affaire à lui à un moment, pour son malheur.

 

Dans le tome précédent, Claire remontait le temps, en laissant Brianna au 20ème siècle. Seulement, celle-ci découvre un avis de décès donnant la date de la mort de ses parents. Comme eux avant elle, elle va alors tenter de changer le futur. Et pour cela, elle va elle aussi traverser les pierres. Pour son plus grand malheur. Car elle va souffrir dans ce tome.  L’auteur ne l’épargne pas, tout comme elle n’épargne pas le lecteur. Car, entre autre, alors qu’on “gagne” des nouveaux membres dans la famille Fraser, on va devoir se séparer l’un d’eux. Et c’est toujours un déchirement car c’est l’un de mes chouchous. Je crois que Diana Gabaldon est une sadique qui aime bien malmener ses personnages. 

 

Premier tome vraiment ancré sur le sol américain, l’histoire se concentre essentiellement sur ce que pourrait être la vie de Claire et Jamie. Si Jamie ne peut plus être Laird en Ecosse, il se satisfait pleinement d’être chef d’une communauté. Avec Claire à ses côtés, la vie lui sourit enfin. Surtout que sa fille les a rejoint. Il est beaucoup question de paternité dans ce tome. Liens du sang ou liens du coeur, la question se pose tout au long du livre. Jamie est le père de deux enfants biologiques, mais il n’a vu grandir aucun des deux. A l’opposé, Franck et John ont élevé chacun un enfant qui n’était pas le leur, mais l’ont aimé comme s’il était de leur sang. La question du vrai père de Jemmy est toujours en suspens à la fin du tome. Une bonne partie du roman tourne autour du père. 

 

Les mentalités vont aussi s'entrechoquer dans ce tome. Entre un écossais du 18ème siècle et sa fille du 20ème, les discussions sont parfois explosives. Et comme en plus les deux ont le même caractère de cochon, la vie n’est pas toujours calme. 

 

Cette relecture a été tout aussi prenante que ma première lecture. Je ne me lasse pas de redécouvrir les personnages, en sachant leur futur. Certaines choses prennent un tout autre sens quand on sait ce qui va arriver plus tard. Chaque rencontre est déterminante pour le futur...

 

 

“Tu es mon courage, Sassenach, et je suis ta conscience. Tu es  mon coeur... et je suis ta compassion. Aucun de nous ne serait complet sans l’autre.” 

page 330

 

“Tant que nous vivrons, nous se serons qu’un. Et longtemps après que mon corps sera tombé en poussière, mon âme t’appartiendra encore, Claire... je le jure sur les cieux. Je ne te quitterai jamais.”

page 331

  

 

Lecture en août 2014

Lecture dans le cadre du challenge Highlander: 17

Highlander

 

 

 

Lecture dans le cadre du challenge Pavé de l’été 2014: 2 (lien vers le récap de Brize)

pavc3a9-2014

 

 

 

 

 

 

Du même auteur:

"Série Lord John" Lord John and the hand of devilsLa confrérie de l'épéeUne odeur de souffreThe Scottish Prisoner

"Série Le cercle de pierre" Le chardon et le tartan (relecture 2014); Le Talisman (relecture 2014); Le voyage (relecture 2014); Les tambours de l'automneLa croix de feuLe temps des rêvesLa neige et la cendreLes canons de la libertéLe prix de l'indépendanceLes fils de la libertéA trail of fireVirgins;