L'amour en kilt
L’amour en kilt d’Alexander McCall Smith
Le tome 3 des Chroniques d’Edimbourg
Publié par 10/18
447 pages
14 euros
première publication: 2006
traducteur: Elizabeth Kern
titre original: Love Over Scotland
Résumé:
Le 44 Scotland Street semble désormais bien vide après les départs de Bruce pour Londres et de Domenica pour le détroit de Malacca et ses pirates. Heureusement, les solos de saxophone continuent de résonner à travers les étages de l'immeuble, d'autant plus régulièrement qu'Irene a réussi à faire entrer Bertie (au grand dam de celui-ci) dans l'Orchestre d'Adolescents d'Edimbourg ! Pendant qu'il s'offre une échappée bien méritée à Paris, Matthew tente en vain de lutter contre les sentiments que lui inspirent Pat, qui se serait bien passée quant à elle de tomber amoureuse du copain de sa nouvelle colocataire...
Chroniqueur hors pair, Alexander McCall Smith nous régale une fois de plus des aventures hautes en couleur de Big Lou, Matthew, Bertie, Cyril, Angus, Pat et les autres.
Commentaire:
J’ai enfin pris le temps de lire ce tome 3 qui est dans ma PAL depuis sa sortie. Malgré le temps entre ma lecture du tome 2 et de ce tome, je n’ai eu aucun mal à me replonger dans la vie des habitants du 44, Scotland Street.
A la fin du tome 2, beaucoup de départ étaient programmés. Bruce avait décidé d’aller vivre à Londres et Pat était alors obligée de quitter l’appartement. Quand à Domenica, elle avait décidé de mener une étude anthropologique sur les pirates modernes. Il ne restait plus grand monde dans l’immeuble.
Nos personnages sont plus ou moins séparés dans ce tome mais la magie est toujours au rendez-vous.
Pat qui est redevenue étudiante s’est installée dans un appartement en colocation avec d’autres étudiantes. Seulement problème: elle tombe amoureuse du petit ami de l’une de ses colocatrices. Or c’est quelque chose qui ne se fait pas. Heureusement elle peut compter sur Matthew qui est toujours amoureux de Pat.
Domenica découvre la vie des pirates modernes et c’est hilarant. J’avoue que je ne m’attendais pas à la chute de son histoire. En son absence, elle laisse son appartement à une amie, Antonia. J’avoue ne pas trop savoir quoi penser de ce personnage pour le moment. Je suis un peu comme Angus qui la trouve très désagréable dès le départ. Attendons de voir comment elle va évoluer dans le tome suivant.
Ah Angus! Qu’est ce que Domenica lui manque! Il se retrouve obligé d’être gentil avec Antonia à la demande de Domenica. Résultat, ça ne lui apporte que des catastrophes. J’avoue avoir eu peur à un moment.
J’ai gardé pour la fin Bertie et sa famille. Les parents sont toujours aussi extras, entre le père qui commence à s’émanciper de sa famme et la mère qui passe son temps qui étouffer son fils et qui critique les parents qui font comme elle. J’adore Bertie. Ce gamin est juste extra. A la fois très avancé pour son âge et à la fois tellement enfantin encore. La seule chose qu’il demande c’est de pouvoir vivre une vie normale. Sauf que avec la mère qu’il a c’est mission impossible. C’est clairement le héros de cette série.
Les chroniques se lisent toujours aussi vite, les chapitres sont courts. On passe deux ou trois chapitres sur un personnages puis on passe à un autre. Comme les chapitres ont d’abord été publiés dans un journal (si ma mémoire est bonne), on nous laisse toujours sur un événement qui donne envie de savoir la suite. On a du mal à s’arrêter de lire.
Très bon moment de lecture! Je recommande pour ceux qui ne connaisse pas encore.
Lecture en septembre 2012