Edimbourg Express

Edimbourg Express d’Alexander McCall Smith

 

Le tome 2 des chroniques d’Edimbourg

Publié par les éditions 10/18 

430 pages

7 euros

première publication: 2005

traducteur: Elizabeth Kern

titre original: Espresso Tales

Résumé:

  La vie poursuit son cours au 44 Scotland Street. Si Pat Macgregor partage toujours son appartement avec l'insupportable Bruce, les sentiments qu'elle avait pour lui appartiennent bel et bien au passé. Pendant que celui-ci se remet d'une rupture et d'un licenciement en s'admirant devant la glace, la jeune femme, bien décidée à élargir son horizon, accepte une surprenante invitation... à un pique-nique nudiste ! Un étage plus bas, Bertie, six ans et toujours aussi intelligent, tente par tous les moyens de s'affranchir de l'implacable programme établi par sa mère qui, outre le yoga et le saxophone, comprend désormais une thérapie avec le terrifiant Dr Fairbairn. Etonnamment, c'est peut-être en la personne de son père qu'il trouvera un allié de taille.

Commentaire:

Suite des Chroniques d’Edimbourg. J’avais beaucoup aimé le premier volume, mais comme je l’avais lu il y a une éternité mes souvenirs étaient un peu flous. J’ai réussi à recadrer tout les personnages, mais pour les histoires, j’ai eu plus de mal. Mais au final, ça n’a pas eu grande importance. Dès les premières pages, je suis rerentrée dans l’histoire sans problème. J’ai retrouvé avec plaisir tout les habitants du 44, Scotland Street. Les chapitres sont courts et on alterne entre les différents protagonistes. 

Ma préférence va à Bertie, garçon de 6 ans très intelligent qui ne rêve que d’une chose: être un garçon de 6 ans comme les autres. Mais avec une mère comme la sienne, c’est pas gagné. Mais c’est sans compter sur son père qui va se révéler dans ce tome. Le voyage à Cardiff est assez savoureux et il va être le déclencheur d’un nouveau comportement (j’étais morte de rire devant la réaction d’Irène face à la “nouvelle” chambre de Bertie). J’avais peur de l’auteur ne garde ses personnages dans un schéma de base mais il semblerait que la famille de Bertie soit sur le point d’évoluer et c’est intéressant. A voir jusqu’à où ils vont évoluer.

Bruce aussi évolue. Par la force des choses d’ailleurs. La vie est en train de lui faire payer son comportement passé. Et j’ai hâte de voir sa réaction lorsqu’il se rendra compte qu’il lui manque des bouteilles de son fameux vin!

Les aventures de Pat m’ont un peu ennuyé. Je n’ai pas de feeling avec le personnage et si son intérêt soudain pour Matthew est bien ce que je pense, je ne vais pas l’aimer plus. Les seuls moments où j’apprécie Pat, c’est lorsqu’elle interagit avec Domenica qui est un personnage atypique. Mais vu la fin de ce tome, j’ai peur qu’on ne la voit pas beaucoup dans le tome 3.

Cette lecture, c’est comme retrouver des vieilles connaissances perdues de vue. On demande des nouvelles, certaines choses nous intéresse plus que d’autres, mais on ne se sentira pas coupable de prendre du temps avec de demander des nouvelles à nouveau. J’avoue préférée les Chroniques de San-Francisco à ces chroniques là.

Lecture en novembre 2011

Lecture dans le cadre du Concours S.T.A.R.